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FLASH BACK : Salon de l’Immobilier du Cameroun, édition 2013

Interview bilan du Promoteur

Bonjour Monsieur Armand NOUMBO. Pouvez-vous dire à nos lecteurs qui êtes-vous ?

Je suis Camerounais de Dschang, j’ai fait mes études secondaires à Yaoundé au Lycée bilingue, où j’ai obtenu un BAC D en 1988, ensuite, Université de Yaoundé, puis à l’Université Nationale du Bénin. Revenu à Yaoundé, formation dans un cabinet de gestion comptable avec l’informatique qui ne courait pas encore les rues. Puis ICCNET où je suis Directeur de sa filiale Immobilier jusqu’en 2002. En quête de cahier des charges pour cette nouvelle société, je me retrouve dans les Alpes Maritimes en France dans une société de transactions immobilières où je bénéficie des formations sur quelques métiers de l’immobilier. De fil en aiguille, ces formations en entreprise m’ont poussé vers une licence professionnelle en Professions Immobilières.

Vous avez donc découvert un métier qui vous passionne. Pourquoi le Salon de l’immobilier et non une entreprise immobilière comme les autres ?

Premièrement, ce métier est si pluriel qu’il a besoin de mieux se faire connaitre chez nous, avec ses multiples filières. Deuxièmement, les professionnels camerounais ont besoin d’un événement qui leur soi dédié afin d’en profiter pour montrer leur meilleure image. Si au passage, cet événement peut glaner des opportunités et stimuler de plus en plus le dynamisme des acteurs, tant mieux. C’est au bout de tout ceci que nous pourrons monter une entreprise de gestion immobilière.

Au terme de la deuxième édition du Salon de l’Immobilier du Cameroun, nous imaginons que vous avez beaucoup de choses à raconter ?

Bien sûr que oui. Beaucoup d’enseignements tirés sur le plan personnel. Vous ne vous imaginerez jamais à quel point il faut s’investir intellectuellement, moralement, physiquement, matériellement et psychologiquement pour réaliser un tel projet. Les premières pilules à avaler, ce sont les critiques mal formulées et non constructives, surtout venant des non professionnels. Ensuite, certains professionnels sensés soutenir et accompagner le projet ont diffusés des critiques au-delà de l’objectivité. Certes, nous sommes loin d’être parfait, c’est pourquoi nous remercions énormément ceux qui nous ont marqué par leurs critiques constructives, leurs soutiens et leurs encouragements. Nous devons rendre un hommage particulier au Ministre de l’Habitat et à tous les fonctionnaires de son Ministère. Au CFC, à la MAETUR, SIC, CNPS, au Président des Promoteurs Immobiliers Monsieur Mougang.

Quel bilan faites-vous après deux éditions ?

Pour rester optimiste, je dois reconnaitre que nous avons réussi à susciter le questionnement sur la facilitation de l’accès au logement, à davantage orienter les regards vers un secteur d’activités qui a besoin d’être pris plus au sérieux, à faire émerger ceux qui font honneur au secteur de l’immobilier au Cameroun, à partager les informations utiles avec des Camerounais, à renforcer la capacité opérationnelle de quelques-uns, à présenter les opportunités d’investissements. Notre bilan ne nous flatte pas encore, c’est pourquoi nous travaillerons à rendre notre action encore plus utile aux Camerounais.

Vous avez parlé de renforcer la capacité opérationnelle de quelques-uns. De quoi s’agit-il exactement ?

Il s’agit des modules de formations que nous avons dispensés à l’occasion de la deuxième édition. Nous avons formé le personnel de la CNPS, du CFC et de certaines SCI sur des modules pratiques tels que la gestion de la copropriété, la vente en Etat Futur d’Achèvement et l’élaboration d’un business plan immobilier. D’autres modules sont en préparation pour les prochaines occasions et nous pensons pouvoir aider les professionnels qui le désirent.

Vous avez connu quelques difficultés à organiser l’édition 2013 du SIMMOCAM, avec deux reports, une délocalisation, etc. Que s’est-il passé ?

Le premier report est lié à un projet que le MINHDU comptait organiser en début novembre sur l’urbanisme et dont la thématique était très proche de la nôtre. Nous avons été saisis à l’effet de fusionner les deux événements. L’annulation tardive par le MINHDU nous a obligés à reporter. La délocalisation est liée à YAFE. Nous n’avons pas été mis au courant que les organisateurs commenceraient les installations un mois avant. Pour le deuxième report, la Chambre de Commerce de Commerce de Yaoundé n’a pas un calendrier d’occupation de leurs espaces. Ils ont validé une première date sans se rendre compte qu’ils avaient déjà attribués à un autre. Beaucoup de participants ont désisté à cause de cela.

Quels sont vos rapports avec les milieux des professionnels de l’immobilier au Cameroun ?

Je ne peux pas dire que tout le monde est fermé à notre offre. Surtout à Douala où j’ai découvert des professionnels prêts à aller plus loin, nous devons nous ouvrir pour mieux s’entraider et faire respecter ce noble métier. A Yaoundé, ma ville d’adoption, il y’a aussi des professionnels avec qui nous travaillons pour l’édification d’un grand salon immobilier pour notre Pays.

Parlez-nous de votre équipe de travail

Nous avons une équipe solide qui travaille à la réalisation du projet. Je parle de l’aspect commercial, de l’approche marketing, des démarches administratives, de l’orientation thématique et des réflexions à mener autour, de l’animation et du coté pédagogique. Ce sont des jeunes camerounais pour la plupart mais aussi quelques hommes d’expériences venus d’ailleurs.

Comment comptez-vous améliorer la qualité de l’organisation des prochains salons ?

Pour avoir beaucoup donné pour l’élaboration d’un socle pour le Salon de l’Immobilier du Cameroun, un autre comité d’organisation prendra le relai pour les prochaines éditions. Ce comité, composé des vrais professionnels de l’événementiel, sera présenté en 2014. Je crois que ce jour-là, ils nous présenteront un carnet de route. Nous espérons que le salon connaitra alors une autre dimension.

Comment allez-vous recruter ce nouveau comité d’organisation ?

Le plus objectivement possible. Nous avons sollicité un cabinet spécialisé pour élaborer les critères. Ensuite il se chargera du casting. Je signale que le comité est ouvert à tout camerounais ayant le profil.

A quoi vous occuperez désormais ?

Tout en restant proche du SIMMOCAM pour veiller à ce que la vision et les objectifs restent sous notre contrôle, je m’occuperai de la mise en œuvre d’un projet similaire, mais plus orienté vers la diaspora qui est fortement demandeuse. Nous en reparlerons avant la fin d’année 2014.

Des souhaits ? Un mot de fin ?

Savez-vous qu’il y’a des Camerounais très formés et entreprenants qui contribuent à l’émergence de l’immobilier en France ? Modestement, je les invite à importer leurs expériences ici.

Je souhaite bonne et heureuse année 2014 à tous les professionnels de l’immobilier du Cameroun.

Interview réalisée par Solange NTOH

2 commentaires on “FLASH BACK : Salon de l’Immobilier du Cameroun, édition 2013”

  1. Nguimapi

    mars 7, 2024

    Très belle initiative
    Nous attendons les prochains salons

    Répondre
  2. Franck

    mars 18, 2024

    Qu’est devenu ce merveilleux projet depuis 11 ans ?

    Répondre

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